Hors CultureLLes
à lire, à visiter, à voir
en 2017
Les "coups de cœur"
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en 2017
Les "coups de cœur"
Pierre-Anthony Allard, photographe et directeur artistique du mythique Studio Harcourt (1984-2008), monte sur scène pour donner une conférence-spectacle hors du commun !
Il ouvre la cage de ses souvenirs dans une mise en scène ludique : Anecdotes vécues, échecs, réussites, depuis 30 ans … et se risque à révéler sa façon de faire en réalisant une prise sur grand écran, avec la participation d'un spectateur tiré au sort !
« Comment se crée la mise en lumière d’un visage pour mettre en scène sa personnalité ? »
Pierre-Anthony Allard a l’ambition de faire partager avec humour les coulisses d’un savoir-faire qui ne se montre jamais sans toutefois le démystifier. Dans une conférence-spectacle avec anecdotes et rebondissements, il nous propose une traversée du temps : du soleil aux projecteurs, des plateaux de prises de vue aux selfies…
Un miroir du temps qui passe. Dans une mise en scène ludique d’un sujet technique, Pierre-Anthony Allard a imaginé une suite logique et interactive de connaissances, accessibles et captivantes pour les plus novices comme les plus aguerris. Pas de technique ni de théorie : Pierre-Anthony Allard l’agrémentera d’anecdotes vécues, de confidences de prise de vues, avec ses échecs et ses réussites depuis 30 ans. Il ouvre la « cage » de ses souvenirs, se risque à révéler sa façon de faire en réalisant une prise de vue en direct et sur grand écran.
Théâtre Saint-Georges
51, rue Saint-Georges
75009 Paris
Un roman historique que je vous recommande
L’auteur, Sylvie Gueunoun, nous fait découvrir sous un angle original, l’amitié entre ce génie passionné et passionnant et le jeune roi François Premier.
Il y a tout juste 500 ans, Léonard de Vinci répondait à l'invitation de François Ier et venait en France, travailler avec le roi à l'élaboration d'un palais royal. Ce sera son dernier grand projet.
Un épisode méconnu de la vie du maître florentin, un roman qui plonge le lecteur dans le quotidien et le processus créatif du grand Léonard.
Le livre :
Alors que Léonard de Vinci est à Rome au service du pape Léon X et de Julien de Médicis. François Ier, tout juste vainqueur de Marignan, l'invite à le rejoindre en France, sur les bords de Loire, afin d'élaborer avec lui le projet d'un palais royal à Romorantin, sur les terres de son enfance.
Léonard décide alors de quitter Rome. À l'âge de soixante-quatre ans, à dos de mule, avec son assistant et son serviteur, chargé de ses malles et de trois tableaux qui sourient, il traverse les Alpes et arrive à Amboise fin 1516.
Autour du palais majestueux et au-delà de ce que fut le dernier grand projet de Léonard, ce roman nous plonge dans le quotidien du génie créatif et dans la relation inattendue qui se noue entre le vieux maître florentin et le jeune roi de France.
L'auteure
Sylvie Gueunoun a grandi en France, en Sologne, dans une maison ouverte à toutes les cultures et nationalités. Après le conservatoire de théâtre et des études de lettres théâtrales, elle se consacre à l'écriture dans tous ses états, du journalisme culturel au roman, de l'animation d'ateliers d'écriture à la réalisation de courts métrages. Elle vit aujourd'hui à Barcelone.
Rodin L’exposition du centenaire
22 mars - 31 juillet 2017
Grand Palais Galeries nationales entrée Clemenceau
Une expo que je vous recommande
Le Grand Palais célèbre le centenaire de la mort du grand maître RODIN
Tous les plus grands chefs-d'oeuvre y sont exposés (Le Penseur, Le Baiser, les Bourgeois de Calais…)
Entre scandales et coups d’éclat, Rodin a révolutionné la création artistique avant Braque, Picasso ou Matisse, et la fait à jamais basculer dans la modernité.
Et pour compléter votre voyage dans l’univers de ce monstre sacré, je vous recommande d’acheter le Livre d’art « Rodin - La sculpture nue » (Editeur Eyrolles )
Cet ouvrage publié par Victoria Charles retrace l'itinéraire créatif du sculpteur, explorateur infatigable de la modernité, au tournant du XXe siècle. Il propose une belle introduction à la vie, à l'oeuvre et au style de Rodin, de la Porte de l'enfer aux dessins érotiques et nous offre de nombreuses citations, de l'artiste et de ses contemporains.
l' expo :
A l’occasion du centenaire de la mort d’Auguste Rodin (1840-1917), le musée Rodin et la Réunion des musées nationaux Grand Palais s’associent pour célébrer l’artiste. L’exposition met en évidence l’univers créatif de Rodin, ses rapports avec le public et la manière dont les sculpteurs se sont appropriés son esthétique. Riche de plus de 200 œuvres de Rodin, elle comprend aussi sculptures et dessins de Bourdelle, Brancusi, Picasso, Matisse, Giacometti, Beuys, Baselitz, Gormley… et renouvelle le regard porté sur ce géant de la sculpture.
Le livre :
Victoria Charles est professeur d'histoire de l'art. Elle a déjà publié différents ouvrages et participé régulièrement à Art Information, un guide international d'art contemporain. Ecrivant fréquemment des articles pour des journaux et magazines spécialisés, Victoria Charles a récemment pris part à l'écriture d'un ouvrage collectif, 1000 Dessins de Génie.
Après un survol historique, cet ouvrage retrace l'itinéraire créatif du sculpteur, explorateur infatigable de la modernité, au tournant du XXe siècle. Complément utile de vos visites, réelles ou virtuelles, ce livre abondamment illustré propose une plaisante introduction à la vie, à l'oeuvre et au style de Rodin, de la Porte de l'enfer aux dessins érotiques. Il est émaillé de nombreuses citations, de l'artiste et de ses contemporains.
« Chacun sa vie » le dernier Lelouch..
Très décevant..
Je pense que les inconditionnels de Lelouch aimeront ce dernier film car il reste fidèle au style bien particulier développé par ce grand cinéaste iconoclaste.
Une palette de personnages qui croisent leur destin ….
Mais, a part le rendez vous avec toute la brochette du cinéma français, et quelques bonne répliques … ce film n’est qu’une succession de sketchs … quelques uns réussis et d’autres qui font flop.
Même si on arrive à s’émouvoir par quelques séquences sur ces destins qui se croisent, on a du mal a embarquer dans cette dernière aventure « Lelouch » tant le scénario est mince, voir inexistant..
Comme si on avait invité une pléiade de comédiens pour masquer à l’écran l’absence d’un bon scénario avec en remplacement un empilement de scénettes qui ne se relient pas toujours les unes aux autres..
Et quand on sait qu’il faut 3 ingrédients indispensables pour faire un bon film
1- un bon scénario
2- un bon scénario
3- un bon scénario
Je dirai donc que ce n’est vraiment pas le meilleur de la collection Lelouch !
A vous de vous faire une opinion..
L’HISTOIRE
Ils ne se connaissent pas, mais tous ont rendez-vous pour décider du sort d’un de leurs semblables. Avant d’être juges, avocats ou jurés, ils sont d’abord des femmes et des hommes au tournant de leurs existences, avec leurs rêves et leurs secrets, leurs espoirs et leurs limites, tous sous un même soleil, chacun avec sa part d’ombre.
Dans une jolie ville de province, le temps d’un festival de jazz, la vie va jongler avec les destins…
CHACUN SA VIE
Filmé par Claude Lelouch
AVEC PAR ORDRE D’APPARITION À L’ÉCRAN :
ÉRIC DUPOND-MORETTI JOHNNY HALLYDAY NADIA FARÈS JEAN DUJARDIN CHRISTOPHE LAMBERT
ANTOINE DULÉRY MARIANNE DENICOURT RUFUS CHANTAL LADESOU GÉRARD DARMON
JULIE FERRIER STÉPHANE DE GROODT JEAN-MARIE BIGARD SAMUEL BENCHETRIT DÉBORAH FRANÇOIS LIANE FOLY ISABELLE DE HERTOGH FRANCIS HUSTER MATHILDE SEIGNER RAMZY BEDIA
MICHEL LEEB PHILIPPE LELLOUCHE BÉATRICE DALLE ELSA ZYLBERSTEIN ZINEDINE SOUALEM
Scénario original Claude Lelouch
En collaboration avec Valérie Perrin, Pierre Uytterhoeven et Grégoire Lacroix
Un film produit par Samuel Hadida, Victor Hadida et Claude Lelouch
Cette très belle expo nous offre un double plaisir
Celui de pouvoir admirer des toiles exceptionnelles bien sur mais aussi de découvrir l’histoire de cette collection qui a traversé une des époques les plus sombres de l’histoire … la spoliation des œuvres d’art par les nazis .. l’histoire rocambolesque de la découverte par le lieutenant Alexandre Rosenberg, fils et futur successeur de Paul, de plusieurs dizaines d’œuvres de la collection de son père dans un train allemand saisi par son unité au nord de Paris .. puis après la guerre, le combat pour la restitution de ces chefs d’œuvre ..
Paul Rosenberg (1881-1959), marchand d’art passionné, "le passeur" d’art comme il se fait appeler par ses artistes, homme d’affaires avisé et amateur éclairé, fut l’ami et l’agent des plus grands artistes de son temps, qui allaient devenir des maîtres incontestés de l’art moderne.
Sa galerie mythique a servi de pivot à la peinture moderne en France, et plus largement en Europe et aux Etats-Unis.
L’exposition « 21 rue La Boétie » rassemble une soixantaine de chefs d’œuvre de l’art moderne (Pablo Picasso, Fernand Léger, Georges Braque, Henri Matisse, Marie Laurencin...), pour certains inédits en France et provenant de collections publiques majeures telles le Centre Pompidou, le Musée d’Orsay, le Musée Picasso à Paris, ou encore le Deutsches Historisches Museum de Berlin, ou d’importantes collections particulières comme celle de David Nahmad. De nombreuses oeuvres sont directement liées au marchand, pour avoir transité par ses galeries, à Paris ou à New York, alors que d’autres renvoient au contexte historique et artistique de l’époque.
La carrière de Paul Rosenberg permet d’appréhender sous un prisme nouveau le double tournant, dans l’histoire de l’art, que représentent l’émergence de l’art moderne, puis, dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale, le déplacement du centre mondial de l’histoire de l’art de Paris vers New York, en pleine crise de la Seconde Guerre mondiale. Mêlant histoire de l’art, histoire sociale et politique, l’exposition met en lumière un moment crucial du XXe siècle, dont Paul Rosenberg a été un témoin emblématique, à la fois acteur et victime.
De la Saint-Roméo à la Saint-Aimé, en passant par la Saint-Vincent-de-Paul, Cécile Delacroix revisite les saints pour mieux égratigner les humains ; les hommes de préférence, tour à tour lâches, escrocs, machos mais tendres aussi. En une quarantaine de courtes chroniques de la vie ordinaire, toujours drôles, souvent désopilantes, parfois même dramatiques, elle nous emmène dans la vie de femmes aimantes, amantes, soumises ou révoltées, qui nous touchent parce qu'elles nous ressemblent.
La rupture à la Saint-Sylvestre, les déboires d'une actrice à la Saint-Oscar, la retraite tant attendue de Martine à la Sainte-Félicité, le week-end en amoureux d'amants adultères à la Saint-Fidèle, les gaffes de Sophie à la Sainte-Prudence... Cécile Delacroix s'empare de l'éphéméride pour revisiter avec humour les aléas de la vie, de l'amour, de l'amitié. Avec une tendresse grinçante, elle dresse le portrait de femmes, jeunes ou moins jeunes, en prise avec un quotidien qu'elles tentent désespérément de maîtriser ou d'infléchir. Une grande bouffée de rire en ces temps où la place des femmes est constamment discutée par des hommes bien intentionnés.
Cécile Delacroix est née à Paris à la fin du siècle dernier. Danseuse classique contrariée, pianiste laborieuse, elle s'est finalement résignée à une carrière de juriste, sans pour autant perdre de vue son goût pour la créativité ou renoncer à ses ambitions artistiques. C'est en s'inspirant de sa vie mais aussi de celle de ses consœurs, de ses amies qu'elle a écrit ces chroniques, pour le simple plaisir de réinventer des histoires de tous les jours. Ça va être ta fête ! est son premier ouvrage édité.
Les Natacha de Yelena Moskovich
Qui sont ces femmes enfermées dans une tour sans fenêtre ? « Recrutées » dans les pays balkaniques par un homme au volant d’une voiture rouge, elles portent toutes un même prénom : Natasha. La « Natasha en chef » les initie et les surveille.
À Paris, Béatrice chante le jazz dans un bar de la gare de l’Est. Un vendredi matin, en décrochant son téléphone, elle est noyée sous un déluge de mots. Il s’appelle César, il est acteur, il a fui le Mexique pour échapper à la cruauté de ses frères et mieux « vivre » son homosexualité. Il subsiste en faisant du phoning, en attente du rôle pour lequel il sait être fait. Lorsque son agent lui propose une audition pour jouer Manny, un « latino psycho » qui aurait tué cinq femmes, il se persuade que ce personnage est fait pour lui.
L’irruption du télémarketing au cours de ce vendredi-là fera basculer le destin de tous les protagonistes des Natasha, un premier roman exceptionnel. L’après-midi, Béatrice achètera une robe en dentelle noire qu’elle portera le soir même à son concert. De ce spectacle, tout le monde sortira… transformé.
Le Salon des Artistes Français
15-19 FÉVRIER 2017
DANS LE CADRE D’ART CAPITAL AU GRAND PALAIS
Véritable parcours dans l’Art d'aujourd’hui, le Salon des Artistes Français rassemble plus de 600 artistes contemporains sous la verrière du Grand Palais et explore le patrimoine culturel français tout en accueillant la création émergente.
Depuis sa création, le Salon des Artistes Français constitue un soutien essentiel sur lequel repose l’avenir de la scène artistique française et internationale, dans toute sa diversité et pour un public toujours plus nombreux.
Il est le seul Salon à être géré par des artistes, pour des artistes. Le Salon des Artistes, qualifié de SALON HISTORIQUE, est le plus ancien des Salons, créé par Colbert sous Louis XIV...
En 2017 le salon fête sa 227e édition!
Un voyage à travers tous les courants esthétiques
Éclectique et accessible à tous .. on se laisse surprendre par les matières les formes, les sujets audacieux hors des itinéraires dictés par le marché de l'art et de ses spéculations.
La sélection des œuvres proposées est nourrie par un souci de grande qualité et d'innovation qui fait de cette exposition une véritable fenêtre vers la liberté artistique..
Le dernier film de Scorsese adapté du roman du même nom écrit par le Japonais Shusaku Endo est un film Impressionnant et très personnel .
Dans « Silence », le réalisateur américain filme le périple de deux jésuites dans le Japon du XVIIe siècle
Martin Scorsese a mis près de trente ans pour porter ce film à l’écran, en dépit de multiples résistances : légales, financières, scénaristiques…
En partie fondé sur des faits réels, « Silence » a pour trame la quête entreprise par deux prêtres jésuites, au début des années 1640, pour retrouver le missionnaire portugais Cristovao Ferreira (incarné par Liam Neeson), grand évangélisateur de l’archipel qui aurait fini par apostasier sous la torture avant d’adopter le point de vue de ses oppresseurs.
Croyant ou pas ce film résonne en nous et nous amène a des questionnements sur la profondeur et l'essence même de la foi
« Silence » est un film passionnant et exigeant, impressionnant.
Épargner des vies ou apostasie ?
L’apostasie, elle-même, pourrait être, dans certains cas, un acte de foi ?
Est-ce le film d’un mystique ?
En tout cas, malgré son insoutenable dureté, ce film est une ode à la nature humaine, insaisissable, cruelle et grandiose à la fois.
ENTRETIENS D'EMBAUCHE
au théâtre DEJAZET
Texte et mise en scène : Anne Bourgeois
Avec Laurence Fabre
Et avec la présence vocale de Fabrice Drouelle
« Demandeur d’emploi…demandeur d’amour, de souffle, de vie… »
Dans l’univers impitoyable de la recherche d’emploi, tout devient un sujet d’angoisse : laisser éclater sa personnalité devant un recruteur, comprendre le monde de l’entreprise, parvenir à dire bonjour avec succès, être une femme… La quête d’un travail devient quête existentielle.
La « demandeuse », incarnée par la comédienne à la fois drôle, humble et bouleversée, nous entraîne dans des digressions cocasses et révoltées, mêlant entretiens d’embauche, questionnements existentiels, considérations sur le monde de l’entreprise et dialogue fou avec l’au-delà. Sur le mode tragi-comique, peu à peu se dessine un portrait de femme à fleur de peau, tour à tour volcanique et démunie, dans laquelle chacun reconnaîtra son épuisant chemin de croix vers quelque chose qu’il ne parvient pas à atteindre et qui pourtant, il le sent bien, peut offrir un monde meilleur…
Prégnante, la voix grave et métallique de Fabrice Drouelle est celle du recruteur invisible, les entretiens d’embauche représentant la partie réaliste du spectacle. Douce, naïve, brillante ou populaire, la demandeuse est renvoyée à son absence de réussite professionnelle, que la société actuelle assimile à l’échec personnel. Et même à bout de force, elle essaie de faire entendre la voix de sa conscience : « Je ne veux pas prendre la place de quelqu’un d’autre. Je veux un travail qui ne fasse de mal à personne… »
Sur le mode de la comédie, peu à peu se dessine un portrait de femme à fleur de peau dans laquelle chacun se reconnaîtra.
Un journaliste sonne à la porte de Jackie Kennedy pour une ultime interview quelques années après le terrible assassinat de son mari John Fitzgerald Kennedy, le 22 novembre 1963 à Dallas
Le scénario a pour fil rouge la reconstitution des quelques heures funestes qui ont suivi le drame.
Natalie Portman qui incarne le rôle est vraiment magnifique et nous offre une émotion intense, une interprétation magistrale et puissante de cette femme, de cette première dame qui a du, encore en état de choc, dans les larmes et tachée de sang, faire front aux responsables de la sécurité et à l’entourage politique pour donner à son mari des funérailles dignes d'Abraham Lincoln.
Difficile de sortir de la salle sans avoir une admiration pour Jackie : cette grande première dame.
Merci Pablo Larraín pour ce film brillant
Voila une biographie de l’une des plus grandes icônes de la chanson française des années 70/80 (170 millions de disques vendus, 2000 chansons enregistrées, 70 disques d’or)
Tous les éléments sont réunis pour apprécier cette œuvre follement romanesque.
Les chansons nous ramènent à une époque où être une dévoreuse d’hommes, même sincère, couguar de surcroît, n’attirait pas la bienveillance.
C’est à la jeune mannequin Sveva Alviti que revient la lourde tâche de faire revivre la chanteuse et ses titres les plus emblématiques.
Tous les comédiens sélectionnés avec intelligence apportent une vitalité chaleureuse à cette œuvre qui a fait le choix de laisser Iolanda dans l’ombre pour ne porter que Dalida dans la lumière des projecteurs.
À chaque saison de la mode, comme dans l’actualité sociale et politique, difficile d’échapper à la question du code vestimentaire. « Tenue correcte exigée, quand le vêtement fait scandale », présentée au musée des Arts décoratifs du 1er décembre 2016 au 23 avril 2017, invite à revisiter les scandales qui ont présidé les grands tournants de l’histoire de la mode du XIVe siècle à nos jours.
Cette exposition originale et inattendue propose d’explorer à l’appui de près de 300 vêtements et accessoires, portraits, caricatures et petits objets, les prises de libertés et les infractions faites à la norme vestimentaire, aux codes et aux valeurs morales. Robe volante, pantalon féminin, jupe pour homme, smoking pour femme, mini-jupe, baggy, ou blue jeans, devenus emblématiques, ont tous marqué une rupture, provoquant à leur apparition de virulentes critiques, voire des interdictions.
Parce qu’ils étaient trop courts ou trop longs, trop ajustés ou trop amples, trop impudiques ou trop couvrants, trop féminins pour l’homme ou trop masculins pour la femme, ces vêtements ont transgressé l’ordre établi.
Ce projet conçu par Denis Bruna, conservateur, dans une scénographie confiée à la designer Constance Guisset, s’articule autour de trois thématiques fortes : le vêtement et la règle, est-ce une fille ou un garçon ? et la provocation des excès.
C'est la première grande exposition française consacrée au célèbre écrivain Oscar Wilde.
Plus de 200 pièces rassemblant documents exceptionnels, inédits pour certains, manuscrits, photographies, dessins, caricatures, effets personnels, et tableaux empruntés en Irlande et en Angleterre bien sûr, dans les musées français (musée d’Orsay, BnF...) mais aussi aux Etats-Unis, au Canada, en Italie et dans différentes collections privées étrangères.
Cette exposition célèbre Oscar Wilde à travers ses liens multiples et féconds avec de nombreux représentants de la scène artistique et du milieu intellectuel parisien à la fin du XIXe.
Des années de formation, ses débuts comme critique d’art à la Grosvenor Gallery, saconquête de l’Amérique, ses années créatives, le procès, la prison et l’exil .. c'est une invitation au voyage dans les différentes périodes se sa vie.
Un grand merci à Merlin Holland, petit-fils d’Oscar Wilde qui par un travail de plus de 30 ans nous permets de découvrir l'oeuvre d'un génie encore mal connu.
Pour pour décoller dans l'univers d'Hergé ... Tintin bien sûr mais aussi les dessins, peintures, affiches publicitaires ... partie de son œuvre moins connue ..
En remontant le temps, l’exposition nous ramène également au tout jeune Georges Remi, ce gamin de Bruxelles qui, avant de devenir Hergé, se nourrissait à l’école du cinéma et découvrait l’esthétique du noir et blanc sur grand écran. Il se délectait tout autant des romans d’aventures que des histoires illustrées et des récits « à ballons » en provenance de France et des États Unis. Sa passion pour le dessin date de cette époque et ses premières illustrations, publiées dans la presse catholique belge, montrent qu’il excellait déjà dans l’art de raconter des histoires.
Crée par Fanny Rodwell en 2009 à Louvain-la-Neuve, près de Bruxelles, le Musée Hergé s’associe à la Rmn - Grand Palais pour dévoiler les multiples facettes de son œuvre à travers la plus grande réunion à ce jour de planches originales, de peintures dont il s’entourait, de photographies, tout en évoquant les rencontres qui guident sa vie et sa vision artistique. Ses interviews, ses écrits, ses témoignages expliquent ses choix, font revivre ses hésitations, sa vivacité, sa curiosité sans borne, et déroulent le parcours d’un grand artiste.
« Soulèvements » est une exposition transdisciplinaire sur le thème des émotions collectives, des événements politiques en tant qu’ils supposent des mouvements de foules en lutte : il sera donc question de désordres sociaux, d’agitations politiques, d’insoumissions, d’insurrections, de révoltes, de révolutions, de vacarmes, d’émeutes, de bouleversements en tous genres.
C’est une interrogation sur la représentation des peuples, au double sens — esthétique et politique — du mot « représentation ». L’exposition se fonde sur un travail historique et théorique que Georges Didi-Huberman tente de mener depuis quelques années, notamment à travers une série d’ouvrages intitulés L’oeil de l’histoire et dont les derniers affrontent la question de l’« exposition des peuples » ainsi que de l’émotion en tant qu’elle serait à ne pas exclure d’une anthropologie politique.
La figure du soulèvement sera déclinée à travers divers médiums : manuscrits d’écrivains, peintures, dessins, gravures, photographies, films. Ceux-ci, parce que la représentation des peuples en mouvements — depuis Griffith et Eisenstein jusqu’aux réalisateurs d’aujourd’hui — est l’une des grandes affaires du cinéma, feront l’objet d’une attention particulière qui donnera sans doute à l’exposition son style particulier.
Le parcours de l’exposition suit un cheminement sensible et intuitif, à travers cinq grandes parties : Éléments, Gestes, Mots, Conflits, Désirs.